La chute du marché immobilier serait-elle pour bientôt ?

La chute du marché immobilier serait-elle pour bientôt ?

Le marché immobilier varie d’une ville à une autre en France et ce, selon les saisons. Si au cours des dernières années, Paris, Lyon et Bordeaux étaient le centre des discussions des investisseurs, ce ne semble plus être le cas. Las des prix exorbitants de ces régions, les particuliers semblent vouloir se tourner davantage vers d’autres villes qui offrent des conditions beaucoup plus avantageuses, comme Nantes.

Les avantages d’investir à Nantes

Sa qualité de vie, les prix bas et sa convivialité : ce sont les fers de lance de Nantes pour détrôner les grandes villes dans le secteur immobilier. Au cours des dernières années, la ville attire des dizaines de milliers de nouveaux habitants. Nantes abrite des écoles et universités réputés de la France. Mais en plus d’un fort taux de fréquentation estudiantine, les familles qui décident de démanger à Nantes augmentent tous les ans. Une forte demande qui a impacté d’ailleurs sur la valeur de la bulle immobilière de la région.  En 12 mois, le marché de la pierre a augmenté de 10,3 %. Malgré tout, le prix du m2 y reste plus attractif qu’à paris qui affiche des tarifs moyens de 4,8 % de plus au m2 par rapport à Nantes.

Les investisseurs fuient les grandes agglomérations

Outre dans la capitale, quelques villes accusent le coup. Les investisseurs semblent fuir les grandes agglomérations. Ce qui oblige les villes comme Marseille, Nice, Bordeaux et Montpellier à revoir leur prix à la baisse. Au cours de ces dernières années, le nombre de transactions immobilières dans ces régions a connu un grand ralentissement. Peut-être est-ce le moment d’envisager Futures Infinity ?

Quand les banques influent sur le marché immobilier

Si dans certaines villes, les transactions immobilières se font de plus en plus nombreuses, c’est surtout grâce aux banques. En effet, la tension générale constatée sur le marché immobilier européen a été compensée par des taux d’intérêt historiquement bas. Cependant, la situation risque fort de changer incessamment sous peu. Les banques, afin de compenser leur manque à gagner, songent à augmenter légèrement le coût de leur prestation. Elles ne comptent d’ailleurs plus attendre la Banque centrale européenne pour ce faire. Le taux directeur leur importe peu.

Par contre, on  peut espérer de nouvelles mesures commerciales de la part de ces établissements prêteurs qui doivent faire avec une nouvelle législation. En effet, le parlement vient de voter l’annulation de l’obligation de domiciliation de compte pour l’obtention d’un rachat de crédit le moins cher.

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Zoé d'Alvau author

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